Pas un sou au départ…

… et pourtant nous sommes propriétaires!

Nous vous le disions au mois de février 2015 : le propriétaire du bâtiment où se trouve le bureau des FJ voulait nous vendre sa maison. Quel défi ! Ce qui semblait absolument déraisonnable à bien des égards s’est concrétisé : les FJ sont devenus propriétaires ! En février dernier, nous avons acquis le rez-de-chaussée de la propriété « Les Fougères », sise au 55 de la rue de la Plaine à Yverdon. Merci Seigneur !

Quelle aventure aussi. Nous n’avions pas le premier franc lorsqu’un industriel vaudois s’est intéressé à notre projet d’achat. Très rapidement, il s’est tenu à nos côtés en nous prêtant CHF 500’000.- sur 10 ans ; ce qui signifie que dans les 10 prochaines années, il s’est engagé à nous verser annuellement CHF 50’000.-. Ce prêt à terme signifiait de trouver suffisamment de prêteurs pour disposer de l’argent nécessaire au moment de l’achat. Ce qui a été fait. Merci à tous ceux qui nous ont fait confiance!

Effectivement, nous cherchons encore des prêteurs pour faire face à nos obligations (remboursement de l’ancien propriétaire dans un délai plus court que prévu, assumer les charges bancaires, etc.). Si vous êtes disposés à nous accorder un prêt, nous serons en mesure de vous le rembourser dans un délai de 4 à 10 ans, selon votre choix. C’est une autre façon de prendre part à l’aventure ! Pour cela, n’hésitez pas à prendre contact avec nous: contact.

D’autres personnes ont contribué à ce projet d’achat, en investissant les fonds nécessaires. Nous avons également contracté une hypothèque auprès d’une banque.

Les locaux sont actuellement occupés par nos bureaux. Dès que nous serons en mesure d’acquérir l’ensemble de la propriété – nous nous sommes fixés 18 mois pour atteindre cet objectif – c’est-à-dire que nous aurons pour rassembler les CHF 1’100’000.- nécessaires, nous poursuivrons le projet d’aménagement de la maison.

Quel est-il en quelques mots ? Comme nous vous l’avions annoncé lors de notre dernier Niouzes sous la plume de Laure Gerber, nous planifions l’installation d’un café, où les familles – et en particulier les mamans qui élèvent seules leurs enfants – peuvent se « poser » dans un endroit agréable et jouir d’activités pour les plus petits (ateliers créatifs) et de moments intergénérationnels. Bien sûr, le café sera ouvert à tout le monde, mais sera pensé en priorité pour répondre à un besoin réel au cœur des villes : celui d’un lieu où toutes les générations peuvent se retrouver et construire des relations saines dans un environnement approprié. Avec cela, un espace sera aménagé au sein du café pour la présentation de ressources diverses utile (littérature, jeux, cours, etc.) utiles aux parents pour leur développement personnel et pour l’éducation de leurs enfants. Pour l’heure, les 80 mamans qui ont répondu à notre questionnaire sont très favorables à un tel lieu et le plébiscitent !

Avec cela, nous désirons également aménager les combles du bâtiment pour y accueillir des gens de passage, que ce soit nos stagiaires, leurs formateurs ou des groupes intéressés par notre expérience missionnaire au cœur de la ville. Le jardin à l’arrière accueillera de grands jeux participatifs, sur le modèle de ce qui se fait déjà en Belgique.

Comme vous pouvez l’imaginer, le chemin est encore long pour parvenir à la concrétisation du projet dans son ensemble ! Deux convictions nous portent : premièrement, un tel lieu est nécessaire pour le bien-être des familles et se fonde sur de nombreuses paroles reçues ces dernières années. Deuxièmement, nous savons qu’un tel projet ne peut se porter seul ; nous avons besoin de votre soutien dans la prière, de votre expérience ou de votre participation financière (don ou prêt) afin qu’il devienne réalité.

Didier Crelier

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