Début janvier, par bus, plus de 900 t-shirts ont été expédiés vers 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre : Togo, Sénégal, Congo (Brazzaville), République Centrafricaine, Côte d’Ivoire, Mali, Madagascar, Mayotte, Cameroun, Bénin, Niger, Burkina Faso, Ghana et Nigeria. Ces t-shirts, marqués du logo « Quartier Libre », sont destinés à habiller les équipes sur le terrain.
Cette liste de pays souligne l’étendue du travail des membres africains de Jeunesse en Mission, qui parcourent les pays francophones et anglophones d’Afrique. Des équipes de Quartier Libre, venant de France et de Suisse, ont également fait le voyage. Elles investissent leur temps, leurs ressources financières et leur savoir-faire pour soutenir des centaines de bénévoles à travers le continent, d’une côte à l’autre. Ils initient des programmes Quartier Libre dans les endroits les plus improbables, loin à l’intérieur des terres, en motos, en voiture, en bus, en avion et même en hélicoptère !
Ils travaillent dans des conditions parfois difficiles, en raison de l’instabilité politique ou du terrorisme. Tous les jours, les noms de leurs champs missionnaires font les gros titres et sont associés à la souffrance et à la misère, comme en Côte d’Ivoire, au Mali, au Nigeria ou au Burkina Faso. Mais comme toujours, au milieu même du désastre humain, Dieu agit et fait surabonder la grâce, donne le courage, la détermination et pourvoit à ce qui est nécessaire au quotidien.
Je suis fier de mes frères et sœurs africains. Tout n’est pas parfait ; les tensions et les défis personnels sont nombreux, mais l’essentiel est ailleurs. Ils représentent le corps du Christ, cette présence divine dans le monde, qui soulage, console donne le goût de l’avenir à des milliers d’enfants et à leur famille. Ils sont les temples du Saint-Esprit, ces habitations en chair et en os qui offrent l’image la plus belle et la plus concrète de Dieu ici-bas.
Ils sont une source d’inspiration et un appel vivant à suivre le Christ et à porter cette magnifique nouvelle que Dieu n’a pas abandonné notre monde et qu’il veut habiter encore notre humanité, faire sa maison en nous. N’abandonnons pas nos rues et nos quartiers à l’ignorance et au désespoir. Osons encore vivre et partager l’Évangile. Les outils existent ; il ne manque que notre détermination.
