Protéger la paix de dieu dans nos vies

 

Quel privilège en tant que chrétien de pouvoir compter sur la « paix qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, qui garde notre cœur et nos pensées en Jésus-Christ. » (Phil. 4.6-7) ! Au-delà du raisonnement et des explications, la paix de Dieu nous permet de garder confiance, sur la base de notre connaissance de qui est Dieu et de son caractère. La paix prend le relais quand nous sommes au bout de notre compréhension, mais convaincus qu’il reste maître de la situation.

Dans Marc 4.35-41, nous lisons l’histoire de Jésus endormi dans une barque alors que la tempête survient. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, cela ne te fait-il rien que nous soyons en train de mourir ? ». De façon analogue, nous avons parfois l’impression que Jésus est là, mais qu’il dort… « Cela ne te fait donc rien ? Ne vois-tu pas ce que je vis ? » Jésus s’adresse alors à la tempête qui s’apaise aussitôt.

La merveilleuse réalité de la paix que Dieu donne est qu’elle n’est pas définie ou contrôlée par ce qui se passe autour d’elle. Au contraire, c’est une paix qui transforme son environnement. Jésus a dormi dans une tempête, puis il a relâché la paix sur cette tempête, et celle-ci s’est arrêtée. Ce qui était en lui a influencé ce qui était autour de lui.

Vous n’avez d’autorité que sur les tempêtes dans lesquelles vous avez la paix ; les prières d’autorité ne sont jamais priées dans la peur.

Nous devons protéger la paix de Dieu dans nos vies coûte que coûte ; si je protège ma paix, sa paix me protégera. Qu’est-ce qui peut nous voler notre paix ?

  • La crainte des hommes (pressions, attentes, désir de plaire, peur du rejet…).
    Antidote : grandir dans la crainte de Dieu.
  • Les peurs (de l’avenir, de la maladie, de manquer…). Elles conduisent au contrôle.
    Antidote : la foi-confiance, la connaissance de Dieu, l’amour de Dieu qui bannit la peur (1 Jean 4.18).
  • Le non-renoncement à nos droits.
    Antidote : venir à l’autel et tout lui donner.

Alors que le monde est ébranlé, soyons un peuple qui s’appuie sur ce qui est inébranlable : le caractère de Dieu et sa Parole. Alors que nous gardons nos cœurs (nos émotions) et nos pensées (notre raisonnement) fixés sur Jésus, nous protégerons la paix de Dieu en nous et pourrons ainsi aider ceux qui nous entourent à découvrir le seul fondement suffisamment solide pour traverser la saison qui vient.

Guy Zeller

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